Le fleuret est une arme d’estoc (le coup est porté par la pointe) qui se pratique au sein du NEC Escrime à partir de 4 ans (catégorie Baby).
La Tenue
Les escrimeurs portent une tenue blanche, composée d’un masque, d’une veste, d’un gant, d’un pantalon et de chaussettes longues. Pour protéger le corps, le tireur a une sous-cuirasse sous sa veste à manches longues et on ajoute un bustier rigide pour les tireuses à partir de 13 ans
En compétition, les fleurettistes portent une cuirasse électrique qui représente la surface valable. Lorsque le fleuret de son adversaire la touche avec une pression d’au moins 500 grammes, une lampe s’allume et permet à l’arbitre, ainsi qu’aux spectateurs de suivre le match.
Les règles
Le fleuret est une arme régie par des conventions strictes. On parle de priorité, de temps d’escrime, de phrase d’arme : par exemple, une attaque doit toujours être contrée par une parade, laquelle est suivie par une riposte à laquelle le tireur adverse répond par une contre-riposte, et ainsi de suite. Si les deux lampes s’allument seul celui qui a la priorité marque un point.
L’Arme
Le poids total d’un fleuret est inférieur à 500 grammes, sa longueur totale est au maximum de 110 cm. La lame est à section quadrangulaire et d’une longueur maximum de 90 mm.
La coquille, qui protège la main armée, doit avoir une circonférence comprise entre 9,5 et 12 cm. La lame doit passer exactement en son centre.
L’Histoire
À ses origines, fin du XVIIIe siècle, le fleuret était une arme d’entraînement et d’étude de l’escrime. Contrairement au sabre et à l’épée, le fleuret n’a jamais quitté le milieu de la salle d’armes : il ne fut utilisé ni sur les champs de bataille, ni dans les duels. Le fleuret était jusqu’à la fin du XIXe siècle la seule arme d’escrime autorisée aux femmes.